Claude Baribeau
- Location: Gatineau, Quebec
- Language: fr_CA
- Phone: (SSG) - LTVXQ - 175
- male
- In a relationship
Né en Haute-Gatineau, à Messines en 1952, j' y demeure quatre ans. J'habite ensuite à Bouchette, village voisin,j' y effectue le début de mes études primaires : 1ère, deuxième et troisième année. Je deviens enfant de choeur, j'apprends à monter à bicyclette, à jouer en forêt et au bord de la rivière, à construire un arc, des flèches, des lances, des dards, j'apprends à patiner, à jouer au hockey, à jouer au ballon coup de pied ( soccer) autant l'été que l'hiver, à me batailler, à construire des forteresses de neige ; j'étudie le piano deux ans, je me fais ma première blonde, elle s'appelait Claire Cayen. Mon meilleur chum s'appelait Conrad Major. C'est son père qui sera mon parrain de confirmation. Ensuite, ma famille déménage à Verchères, au bord du fleuve Saint-Laurent, elle y demeure deux ans .J' y effectue ma quatrième et ma cinquième année de primaire. Je continue à être enfant de choeur, je raffine mes habilités sportives, le hockey en particulier, fini le piano pour moi, l'art plastique cependant m'attire et je passe les samedis à la salle communautaire avec d'autres amies du village à suivre des ateliers de bricolage. C'est à Verchères que je découvre le ping-pong, le croquet et le tennis ainsi que les baignades dans le fleuve. La forêt, les courses en forêt, les ruisseaux, les poissons me manquent, à tous d'ailleurs. C'est de là que la famille quitte tout les étés les bords du fleuve pour aller au chalet du Lac Brochet ( Rivière Maskinongé ) dans le comté de Labelle; chalet que mon père et mon oncle ont construit ensemble après avoir acheté un lot de terre sauvage sur des terres de la couronne nouvellement rendues accessibles aux citoyens par le Ministère des terres et forêts du Gouvernement du Québec. Notre famille gardera le chalet jusqu'au début des années 1980. Notre famille se rendait au chalet du Lac Brochet dès la fin des classes jusqu'à la reprise des classes ( mon père était professeur ). On y demeurait tout l'été . Ces longues séquencse au lac constituent l'une des plus intéressantes parties de ma vie. J'y ai tout appris ce qu'il faut savoir faire en forêt et j'en remiercie mon père ainsi que mon oncle Gérard. J'ai appris à travailler dur, à cueillir des framboises, à pêcher, à fendre du bois, à allumer des feux, à ramer, à perfectionner mon aisance dans l'eau, à dormir à la belle étoile, à pêcher la borbotte de nuit avec mon frère Lucien et mon cousin Simon, à attraper des grenouilles, des écrevisses, des ouaouarons, à effrayer les chats sauvages et à me faire piquer par les guêpes, et beaucoup d'autres choses encore. Ensuite, on déménage à Pointe-Gatineau tout près de Hull. Là, j'y effectue la fin de mon primaire, soit les sixième et septième années. J'entre chez les scouts, je demeure chez les enfants de choeur, je deviens distributeur du journal anglais The Citizen, je perfectionne mon hockey si bien que je suis recruté par l'équipe Midget de Pointe-Gatineau pour participer à des tournois qui ont lieu un peu partout notamment à Maniwaki, Hawksbury, etc. Les Scouts vont constituer pour moi quelque chose dont je vais me rappeler toute ma vie : je vais y passer au moins quatre à partir de simple scout jusqu'à Assistant au chef alors que j'étais âgé de 15 ans. J'ambitionnerai mon appartenance au scoutisme jusqu'à devenir Scout de la reine, assermenté par le très honorable Gouverneur général Roland Michener, la plus haute distinction que puisse espérer obtenir un scout catholique. Ce serait trop long d'élaborer et de détailler ici toutes les raisons qui me motivaient à ête scout. IL y a bien entendu le camp d'été annuel de deux semaines qui était extraordinairement bien organisé. J'y ai été totemnisé, cérémonie secrète, coordonné par nos chefs et nos assistants et qui se terminait par l'assignation de notre nom de totem, le tout étant consacré pendant une messe de nuit sous tente au bord d'un feu. Je suis fier de mon nom : Loup persévérant, qualité acquise. Suite la prochaine fois